Twilight 3: Eclipse | Luuuud & Lestat|

JE NE VEUX PAS VIVRE SANS TOI LUD!

Existence insipide. Comment faire pour s’amuser quand finalement tout est contre nous ? Je m’ennuyais ferme depuis mon retour de Brasov et rien n’y changerait que cela soit l’absence de mon fols donc le retour à une certaine liberté ou l’absence de mon meilleur ami. Ludwig me manquait horriblement. Mais je devais dire que c’était la vie, l’éternité, l’immortalité. Il n’était qu’un seul petit humain, mais, il était mon meilleur ami mais j’étais contente de ne plus avoir le petit blondinet à mes côtés parce qu’il ne me traînerait pas à Eclipse. Je soupirai et me disais qu’aujourd’hui était le jour où je devais sortir. Je devais mettre le nez dehors car mon dernier entretien était avec Zachary et je revenais tout juste de Brasov. Ma ville natale. J’y avais passé un certain temps, juste le temps de me remettre de ma blessure à la tête, emmener mon fils là-haut pour le faire voir du pays et au final, il est resté là-haut. Il est resté en compagnie de ma grand-mère maternelle pour qu’elle l’élève comme il fallait. Je retournerai le voir avec Ludwig. Après tout, ça sera lui le parrain et personne d’autre. Lentement, je m’assis devant mon ordinateur et l’allumai pour essayer de trouver l’adresse de Ludwig à qui je n’avais pas parlé depuis trois semaines . Nous n’étions jamais restés si longtemps sans nous parler. Pour faire dans l’originalité, je décidai de lui écrire mon mail en russe, histoire qu’il sache le décrypter qu’il en ait envie aussi. Mais je connaissais mon meilleur ami, il était… surprenant. « Смертное молодое мнение, я планирую идти в кино сегодня. Вы планируете к близко к мне начинать мирную безопасность против вас и доказывать вас мои честные намерения. Я не желаю плохого, чтобы только человек делал мир. Я люблю вас. Tiffany » (Avis jeune mortel, je compte me rendre au cinéma aujourd'hui. Comptes-tu de joindre à moi afin d'entamer un gage de paix à ton encontre et te prouver ma bonne foi. Je ne souhaite pas du mal juste faire la paix. Je t'aime. Tiffany). Je postai mon truc et finis par me lever. D’un geste clair net et précis, je m’étirai tel un gros chat pour au final me rendre dans la salle d’eau. Mon père avait proposé à mon ego de décorer mes appartements. Serais-ce parce que j’avais mauvais goût selon lui ou non ? Bref, quand j’étais descendue de l’avion – en provenance de Londres – et mon père m’attendait en bas pour me conduire à la maison. Maison qui était au loin de l’aéroport. Je ne m’étais pas sentie chez moi à Brasov et je ne me sentais pas non plus chez moi à Dublin. Il me manquait Lestat. Mon Lestat amoureux qui me manquait plus que tout mais mon incapacité à lui avouer mes sentiments quelques années plus tôt, je ne pouvais pas le récupérer maintenant l’ayant perdue à jamais.

Une fois sous la douche, je fis couler de l’eau froide pour décontracter mes muscles engourdies. Ma salle de bain en marbre ne me convenait pas. Les couleurs trop clairs me donnaient envie de pendre mais je ne pouvais pas mourir de la sorte. J’avais survécu à un attentat dans une boite de nuit, je pouvais donc survivre à une douche dans une salle de bains en marbre qui avait du vider le compte en banque de mon père. Je soupçonnai ce dernier de devoir me dire quelque chose. Je ne savais pas encore quoi mais je comptai bien le deviner. Je laissais l’eau couler mais je restai soucieuse et si Ludwig ne venait pas. Je ne savais pas. Alors, je me décidai à sortir de ma cabine pour me vêtir d’une longue robe noire fendue jusqu’à la cuisse. Ensuite, je regardai mes cheveux fraîchement coupés et les lissai un bon coup pour refaire une coiffure de prédatrice. « Идите Tiffany, в охоте. » Je ris à cette remarque. Me dire de repartir en chasse. Non pas de retrouver un copain car l’histoire Darcy n’était pas encore enterrée. Je pris le crayon noir me traçant des yeux charbonneux pour me donner un air sérieux, frigide. Je ne voulais plus passer pour cette jeune fille naïve que tout le monde avait envie d’arnaquer.

Après m’être préparer, je descendis les marches, nonchalante puis pris mon sac, et fis signe à mon chauffeur de sortir la voiture. Je souris à pleine dents montrant ma belle opération des canines subie la semaine dernière pour ensuite prendre le chemin de la voiture. Il faisait encore beau dehors et la nuit n’était pas encore tombée. Damned. Je pris donc mon ombrelle et la dépliai. Cette dernière me fit penser à Guillaume. Mon amant perdu. Mais je décidai de secouer la tête dans tous les sens pour oublier. Oublier que j’avais été avec Guillaume et la souffrance que j’avais enduré. L’avantage quand on est un vampire est que l’on peut mettre nos blessures de côté et je pouvais le faire. Mieux que quiconque. Seule une plaie béante coulait encore et elle se nommait Lestat mais elle passerait. Elle finirait par passer comme toutes les autres. A moins que je ne le retrouve. « Ведите меня к кино пожалуйста, Игорю. » Igor s’exécuta sous cet ordre et s’étonnait encore de voir sa jeune maitresse parler russe. Je ne voulais plus renier mes origines. Lestat de Lioncourt ne parlait que français lui et n’arrivait pas à se faire à l’anglais dans Entretien avec un vampire. Rice avait tout compris et c’était tant mieux pour elle. Le chemin jusqu’au cinéma fut assez long mais je pouvais ré-admirer le paysage triste de Dublin. Je sortis une cigarette et l’allumai. Le chauffeur ne disait rien. Je ne voulais pas qu’il parle. Et une fois devant le cinéma, il gara la Mercedes avec la plus grande classe. Je descendis tel une princesse russe et je haussai le sourcil en voyant la foule trépigner sur place. J’avais fait la queue devant le cinéma la dernière fois car j’étais d’humeur charitable mais aujourd’hui, j’allais voir un film de merde. Un film nullissime et je ne souhaitai pas faire la queue donc j’avais fait une réservation. En arrivant devant le guichet, je souris de nouveau à pleine dents et ce dernier regarda mes yeux marrons translucides et mes canines aiguisés. « Bonsoir, j’ai réservé au nom de la comtesse Addams. » Tout confus le jeune homme me tendit ma place. « Спасибо » Parler le russe quand personne ne vous comprend était glorifiant. Je ne pouvais pas l’ignorer. Je préférai parler Russe plutôt que Roumain et mon père aussi aimait le russe. Passant devant tout le monde, je pris de l’eau (royal blague) et entrait dans la salle. Je me décidai à arroser les groupies qui seraient trop pénibles. Une fois dans la salle, je m’assis et attendis. Droite comme un « i ». Mon ombrelle était rangée, mes lunettes de soleil était toujours sur mon nez. Puis, je vis la salle se remplir à nouveau. Je soupirai en voyant des filles hurler le nom de William. Je décidai donc de les regarder en murmurant pour moi-même « Toi, je vais te manger… non pas toi. Si toi. Non. » Ensuite, je le vis arriver. Je lui souris de nouveau avant de me lever pour le prendre dans mes bras. « Спасибо за получив ответ мое приглашение, Ludwig. Tu m’as manqué. Je suis tellement navrée. » Ensuite, je repris ma place attendant la réplique cinglante quand soudain, je le vis. Mon visage se pétrifia sur place, je me mis à trembler et manquai de tomber par terre. Nom de dieu non ! Pas lui ici. « Дерьмо » (Merde).